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Sur le métabolisme d’un insecticide organo-phosphoré, le diéthylthiono-phosphate de 2 isopropyl 4 methyl 6 oxypyrimidine chez la chèvre par Jacques-Paul Vigne, Jacques Chouteau, Robert-Louis Tab au, Pierre Rancien et Aurore Karamanian

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Sur le métabolisme d’un insecticide organo~phosphoré,

le diéthylthionophosphate de 2 isopropyl 4 méthyl 6 oxypyrimidine chez la chèvre

par Jacques-Paul Vigne, Jacques Chouteau, Robert-Louis Tab au, Pierre Rancien et Aurore Karamanian (1)

M. Simonet. — M. Vigne me demande de présenter, en son nom et au nom de ses collaborateurs, un travail fait à la Faculté des Sciences de Mar¬ seille sur le métabolisme chez la Chèvre d’un insecticide organo-phosphoré le diéthylthionophosphate de 2 isopropyl 4 méthyl 6 oxypyrimidine, prati¬ quement le Diazinon Geigy.

On sait que ces insecticides phosphorés sont assez rapidement hydrolysés dans l’organisme des animaux à sang chaud et qu’il est difficile de les retrouver dans le sang, le lait, les fèces et les urines.

M. Vigne et ses collaborateurs ont abordé ce problème en utilisant une méthode ingénieuse. Ils ont préparé un diazinon marqué avec du phosphore radioactif. Après en avoir administré per os 235 mg à une chèvre en fin de lactation, ils ont mesuré la radioactivité des urines, des fèces, du sang et du lait. Cette étude montre une élimination rapide et complète du produit en

3 ou 4 jours. Seule l’élimination radioactive, d’ailleurs extrêmement faible du lait reste linéaire et correspondrait au 32P provenant des réserves osseuses après métabolisme de l’insecticide. Le dosage de l’insecticide lui-même, soit par extraction, soit par la mesure de l’activité anticholinestérasique des excré¬ tions montre une élimination très minime (2 à 3 mg) de la dose totale en

4 jours, indiquant que la quasi-totalité de l’insecticide est métabolisé et le 32 P éliminé sous forme de phosphates organiques ou minéraux autres que l’insecticide. Ce comportement différencie nettement les insecticides organo-Phosphorés des insecticides chlorés.

L’utilisation croissante des insecticides organo-phosphorés, dont on connaissait depuis les travaux de Schrader la remarquable activité, pose le problème de l’intoxication chronique du bétail par la consommation des végétaux contaminés. Ces composés possèdent, en effet, une toxicité non négligeable pour les animaux à sang chaud que l’on attribue à leur activité anticholinestéra¬ sique (1, 2, 3, 4). C’est pourquoi les Pouvoirs publics ont édicté des règles impératives fixant la limite de tolérance admise pour les denrées alimentaires (0,001 mg par kg aux U.S.A.). On conçoit

(i) Avec la collaboration technique de Mme C. Clottes, aide-technique du < .N.R.S.

Bul. Acad. Vét. — Tome XXX (Janvier 1957). — Vigot Frères, Editeurs.

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