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Lorsque l'archéologie rencontre la tradition littéraire. Les titres des chefs d'armée de l'Iran sassanide

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COMMUNICATION

LORSQUE L'ARCHÉOLOGIE RENCONTRE LA TRADITION LITTÉRAIRE.

LES TITRES DES CHEFS D'ARMÉE DE L'IRAN SASSANIDE,

PAR Mme RIKA GYSELEN

Nos connaissances de la dynastie sassanide qui domine le Moyen-Orient de 224 à 651 de notre ère, ont été pendant longtemps tributaires des informations fournies par les sources littéraires. Celles-ci sont écrites dans différentes langues et sont de valeur documentaire variée. Cependant très peu, ou prou, de ces textes peuvent être considérés comme des sources primaires, c'est-à-dire des documents contemporains à l'époque sassanide et produits à l'intérieur de l'Empire1. Les versions dans lesquelles ces textes nous sont parvenus datent en général de la période islamique, donc postérieure à l'époque sassanide, et on peut se demander dans quelle mesure les informations qu'ils véhiculent correspondent réellement à la situation sassanide. Souvent on y trouve des données qui, de toute évidence, se rapprochent plus de la situation de la période où le texte a été rédigé que de celle de l'époque sassanide qu'ils sont censés décrire. Toutefois, une telle dichotomie ne peut être mise en évidence que si des sources primaires sont disponibles pour prouver l'inexactitude de ces sources littéraires. C'est rarement le cas. Une telle chance s'est toutefois produite avec l'apparition de sceaux administratifs en nombre suffisant pour permettre de faire émerger une image à la fois très différente et bien plus précise que celle projetée par les sources littéraires2. C'est dire que les textes sont à utiliser avec précaution par l'historien qui donnera une préférence absolue aux sources primaires, si, toutefois, celles-ci sont disponibles.

1. Pour une discussion et une classification des sources : Ph. Gignoux, « Problèmes de distinction et de priorité des sources », dans Prolegomena to the Sources ofthe History ofthe Pré-Islande Central Asia, J. Harmatta éd., Budapest, 1979, p. 137-141.

2. La synthèse en a été faite par R. Gyselen, La géographie administrative de l'Empire sassanide : les témoignages sigillographiqu.es CRes Orientales, I), Paris, GECMO, 1989. A propos de la confrontation des données sigillographiques et celles dans la tradition littéraire : Ead., « Les données de géographie administrative dans le " Shahrestan-i Eran " », Studia Iranica 17, 1988, p. 191-206.

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