Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Fonctions de la statue dans la Grèce archaïque : kouros et kolossos

[article]

doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 239

FONCTIONS DE LA STATUE DANS LA GRÈCE ARCHAÏQUE

KOUROS ET KOLOSSOS

I. Fonctions du kouros

L'image de la statue, qui est fondamentale dans l'histoire de l'art occidental, nous est si familière que cette forme de sculpture tend à nous apparaître comme un produit naturel de l'activité humaine. En réalité, cette représentation, telle qu'elle est pratiquée dans nos civilisations — en vraie grandeur, ou un peu moins, ou davantage, dans des attitudes et dans des matériaux définis — est le résultat d'une évolution historique qui est connue, et dont le point de départ est constitué par les types canoniques de l'archaïsme grec, le kouros et la korè. Il est donc naturel de s'interroger sur la signification et la fonction qu'avaient à l'origine, dans la société grecque, ces images de pierre ou de bronze. Or, si la question a été souvent posée, elle n'a jamais reçu de réponse qui fût à la fois précise et convaincante1.

La difficulté vient de ce que le type uniforme du kouros a visiblement plusieurs fonctions très différentes les unes des autres. Il n'est certes pas question de prétendre présenter sur ce point de véritables statistiques : tout n'est pas publié, tous les fragments ne sont pas identifiables, beaucoup de provenances ne sont pas suffisamment connues. Je n'essaierai donc que de dégager une tendance en me limitant volontairement à l'échantillonnage (quelquefois arbitraire, mais peu importe) retenu par G. Richter dans la deuxième édition de ses Kouroi (I960)2. Sur 104 statues dont la provenance est certaine ou probable3, 27 se dressaient sur des tombes, les 77 autres

(1) Pour simplifier les choses, cette étude ne concerne en principe que les statues masculines. On constatera toutefois que, dans l'ensemble, les problèmes se posent de la même façon pour les korai (avec, dans le détail, des différences qui seront signalées). (2) Une troisième édition, augmentée, a paru en 1970 ; je n'ai pu disposer que de la seconde, mais cela est sans importance. (3) Pour les statues funéraires, les indications de G. Richter sont heureusement complétées par Chr. Karouzos, Άριστοδικός (c'est l'édition grecque qui sera citée), p. 64-72. Pour les offrandes, les inscriptions prennent quelquefois (mais rarement) le relais des lieux de trouvaille : voir Kouroi2 77 (Apollon), 181 (Athéna).

16

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw