Gouvernance des stations de montagne en France les spécificités du partenariat public-privé1
Françoise Gerbaux*, Emmanuelle Marcelpoil** 'Chargée de recherche PACTE-Cerat/Iep de Grenoble Francoise.Gerbaux@upmf-grenoble.fr "Chargée de recherche Cemagref Grenoble emmanuelle. george-marcelpoil@grenoble.cemagref.fr
La bibliographie est présentée en page 30
Introduction
JL-L/n revendiquant d'être les autorités organisatrices du développement touristique dans la loi pour la montagne de 1985, les parlementaires et les élus des communes supports de stations ont endossé de lourdes responsabilités dont ils n'avaient certainement pas perçu toutes les dimensions politiques, économiques et sociales. Depuis les années soixante, ce développement s'était opéré par des interventions spécifiques des services de l'État, seuls habilités à intervenir avant la décentralisation. Dans la phase de genèse, les conflits avaient été nombreux, tant sur le plan des conceptions du développement, qu'entre les différents acteurs, services de l'État, collectivités locales ayant des sites potentiellement intéressants et opérateurs touristiques (Gerbaux, 1992). Vingt-cinq ans plus tard, en 1985, la phase de construction est globalement achevée. Il faut plutôt penser à gérer l'existant. Les élus locaux ont alors revendiqué de participer à la maîtrise du développement économique et tout par-
1 • Cet article est la synthèse d'une recherche financée par des crédits recherche affectés à l'Institut pour la montagne de l'Université de Chambéry, et intitulée : « La gouvernance territoriale des stations de montagne », dont la responsabilité scientifique est assurée par Françoise Gerbaux.
La revu* ac géographie alpina 2006 №1