Consensus
Post-surgical management of non-functioning pituitary adenomaPrise en charge des adénomes hypophysaires non fonctionnels après la chirurgie

https://doi.org/10.1016/j.ando.2015.04.003Get rights and content
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Abstract

Post-surgical surveillance of non-functioning pituitary adenoma (NFPA) is based on magnetic resonance imaging (MRI) at 3 or 6 months then 1 year. When there is no adenomatous residue, annual surveillance is recommended for 5 years and then at 7, 10 and 15 years. In case of residue or doubtful MRI, prolonged annual surveillance monitors any progression. Reintervention is indicated if complete residue resection is feasible, or for symptomatic optic pathway compression, to create a safety margin between the tumor and the optic pathways ahead of complementary radiation therapy (RT), or in case of post-RT progression. In case of residue, unless the tumor displays elevated growth potential, it is usually recommended to postpone RT until progression is manifest, as efficacy is comparable whether treatment is immediate or postponed. The efficacy of the various RT techniques in terms of tumor volume control is likewise comparable. RT-induced hypopituitarism is frequent, whatever the technique. The choice thus depends basically on residue characteristics: size, delineation, and proximity to neighboring radiation-sensitive structures. Reduced rates of vascular complications and secondary brain tumor can be hoped for with one-dose or hypofractionated stereotactic RT, but there has been insufficient follow-up to provide evidence. Somatostatin analogs and dopaminergic agonists have yet to demonstrate sufficient efficacy. Temozolomide is an option in aggressive NFPA resistant to surgery and RT.

Résumé

Après chirurgie, la surveillance des adénomes hypophysaires non fonctionnels (AHNF) repose sur l’imagerie par résonance magnétique (IRM) réalisée 3, voire 6 mois, puis un an après l’intervention chirurgicale. En l’absence de reliquat adénomateux, une surveillance annuelle est recommandée pendant 5 ans, puis 7, 10 et 15 ans après la chirurgie. En cas de reliquat ou d’image douteuse, une surveillance annuelle prolongée précisera l’évolutivité éventuelle de la lésion. Une seconde intervention chirurgicale est justifiée en cas de possibilité d’exérèse complète d’un reliquat, de compression symptomatique des voies optiques, afin de garder une distance de sécurité entre la tumeur et les voies optiques avant irradiation complémentaire ou en cas de progression tumorale après radiothérapie. En présence d’un reliquat, il est le plus souvent justifié (sauf si la tumeur manifeste un potentiel de croissance élevé) de différer la radiothérapie au moment où ce reliquat évolue, son efficacité étant comparable que le traitement soit réalisé d’emblée ou différé. L’efficacité des différentes techniques de radiothérapie sur le contrôle du volume tumoral est comparable. L’hypopituitarisme radio-induit est fréquent, quelle que soit la technique utilisée. Le choix dépendra donc essentiellement des caractéristiques du reliquat (taille, limites, proximité des structures radio-sensibles avoisinantes). Avec les radiothérapies stéréotaxiques en dose unique ou hypo-fractionnées, on espère une fréquence moindre des complications vasculaires et des rares tumeurs cérébrales secondaires ; mais le recul reste insuffisant. Les analogues de la somatostatine et les agonistes dopaminergiques n’ont pas fait la preuve jusqu’alors d’une efficacité suffisante. Le témozolamide peut être discuté chez les patients présentant des AHNF agressifs après chirurgie et radiothérapie.

Keywords

Non-functioning pituitary adenoma
Gonadotroph adenoma
Silent pituitary adenoma
Non-secreting pituitary adenoma
Pituitary surgery
Radiation therapy

Mots clés

Adénomes hypophysaires non fonctionnels
Adénomes gonadotropes
Adénomes hypophysaires silencieux
Adénomes hypophysaires non sécrétants
Chirurgie hypophysaire
Radiothérapie

Cited by (0)

Consensus of the French Endocrine Society: non-functioning pituitary adenoma.