The dynamic household as a logical concept and its use in demography

Abstract

Event history models for aggregate units such as households are complicated by the fact that such entities do not have a well-defined identity through time. The difficulties of applying conventional transition-based models to household change are discussed. More generally, what constitutes ‘time’ and ‘change’ are also considered. It is argued that many changes occurring within households such as leaving home are better-considered as ‘fuzzy’ than crisp phenomena. An alternative perspective based on household change considered as an evolving network is proposed. The implications for sample designs which are designed to track explicithousehold dynamics (such as the Panel Study on Income Dynamics) are discussed. The ways in which particular forms of analysis come to dominate the scientific literature, including those for analysing household change is discussed in relation to non-linear dynamic models. Finally, it is argued that there would be considerable benefits if insights available from the physical, mathematical and biological sciences were to be more widely incorporated within technical demography.

Résumé

Les modèles d'analyse biographique d'unités agrégées, telles que les ménages, sont complexes, car ces entités ne peuvent être définies avec précision au cours du temps. Nous discutons ici les difficultés d'appliquer les modèles habituels basés sur des transitions, aux changements connus par les ménages. Plus généralement, nous analysons ce qui constitue «le temps» et le «changement». Nous montrons ainsi que de nombreux changements connus par les ménages, tels que la décohabitation, sont mieux saisis comme des évévements «flous» plutôt que comme des événements ponctuels. Nous proposons dès lors une autre perspective, basée sur les changements survenus dans des réseaux en évolution. Nous en discutons les implications sur les méthodes d'échantillonnage destinées à tracer l'évolution explicite des ménages (telles que l'étude par panel sur l'évolution des revenus). Les façons selon lesquelles certaines formes d'analyse en viennent à avoir une position dominante dans la littérature scientifique, y compris celles qui permettent l'analyse des changements dans les ménages, sont discutées en liaison avec les modèles dynamiques non-linéaires. Finalement, nous montrons qu'il y a des avantages importants à ce que des approches suivies dans les sciences physiques, mathématiques et biologiques, soient plus largement introduites dans les techniques d'analyse démographique.